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Faire face au réchauffement climatique dans l’immobilier - 30/08/2023

Que ce soit pour l’immobilier dans le neuf ou dans la rénovation, le confort d’été devient un critère primordial pour ne pas suffoquer dans les logements lors des canicules. Ces vagues de chaleur deviennent de plus en plus fréquentes avec des températures nocturnes dignes des pays tropicaux.

Le confort d’été est déjà appliqué lors de la construction des bâtiments neufs qui doivent respecter la RE2020. Ce confort d’été, exprimé en degrés-heures (DH), doit être inférieur à 350 DH pour avoir un bâtiment confortable sans utiliser un système de refroidissement complémentaire même en cas de période de canicule. Entre 350 et 1 250 DH, le bâtiment est considéré comme inconfortable, mais tolérable, mais avec un risque de climatisation. Au‑dessus de 1 250 DH, le bâtiment ne pourra pas être construit car non conforme à la RE2020.

Afin de respecter ce critère de confort d’été, les nouvelles constructions doivent désormais avoir une conception bioclimatique valorisée, être orientées d’une certaine manière en ce qui concerne le bâti mais aussi les surfaces vitrées. Ces dernières doivent être adaptées en termes de quantité et protégées pour limiter la chaleur et le froid.

Qu’en est-il pour le confort d’été dans la rénovation ?

L’ADEME prévoit un recours à la climatisation pour un logement sur deux dans les logements collectifs d’ici 2050. Cette solution n’est pourtant la solution la plus favorable pour faire face au réchauffement climatique car elle ne permet pas de maitriser les couts énergétiques. Divers tests sont actuellement réalisés afin d’apporter des solutions via la végétalisation, le rafraichissement d’air par évaporation ou encore avec des occultants automatiques sur les surfaces vitrées.

Tous ces changements auront un cout financier conséquent mais il faut que ces solutions soient adaptées aux changements climatiques à venir.


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