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Le point sur les travaux énergétiques dans le locatif - 16/08/2022

Avec le gel des loyers et l’interdiction de location à venir des passoires thermiques, les bailleurs n’ont pas d’autres pas d’autres choix que d’engager des travaux pour améliorer la performance énergétique s’ils souhaitent continuer à louer un tel logement. Mais qu’en est-il vraiment ? 
Pour rappel : 
    • Le gel des loyers des passoires thermiques, soit les biens DPE F ou G, est effectif au 25 aout 2022. À cette date, le loyer de ces logements ne pourra plus être augmenté que ce soit pour un nouveau bail, un renouvellement ou pour la révision annuelle en tacite reconduction. 
    • La performance énergétique devient un critère de décence engendrant l’interdiction des logements consommant plus de 450 KWh/m²/an dès janvier 2023. En 2025, l’interdiction est prévue pour les locations DPE G, en 2028 pour les DPE F et en 2034 les locations en DPE E.
Selon le bilan semestriel de l’Anah en charge d’octroyer les aides de MaPrimeRénov', un peu plus de 318 000 rénovations ont été financées sur le 1er semestre 2022. Néanmoins pour le parc locatif, seules près de 6 300 demandes ont été enregistrées alors que l’ADEME a recensé, entre 2017 et 2018, 1 673 000 logements F ou G et 1 887 000 en E. Cela représente au moins 3,5 millions de locations à rénover avant 2034 voire plus suite à la réforme du DPE en 2021. 
 
Autre point négatif concernant les travaux de rénovation énergétique, moins de 10 % des chantiers financés par MaPrimeRénov' concernent une rénovation globale. La raison de ce « flop » est très certainement dû au reste à charge des propriétaires qui est assez conséquent malgré l’obtention de cette subvention. Le cumul de MaPrimeRénov' et de l’éco-PTZ à partir du 1er juillet 2022 permettant de réduire ce reste à charge déclenchera peut-être une augmentation des demandes de rénovation globale…

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